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Un camp d’été à Bethléem : sport populaire et consolidation d’un réseau palestinien d’animateur·rices

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  • il y a 24 heures
  • 2 min de lecture

Les 29 et 30 août, Bethléem a accueilli un camp d’été organisé dans le cadre du projet de Sport pour toutes et tous avec les villes de Grenoble, Grigny, Allonnes, Saint-Brieuc, Stains et Vitry. Malgré un contexte sécuritaire difficile, l’événement a rassemblé près de 25 animateur·rices venu·es de Bethléem et du camp de réfugié·es d’Aïda, de Tulkarem, du camp de réfugié·es d’Amari, de Jéricho, de Battir, de Silwan et du camp de réfugié·es de New Askar, ainsi qu’une cinquantaine d’enfants de la région de Bethléem.


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Pendant deux jours, les jeunes ont participé à des activités sportives et créatives – football, volley-ball, ultimate, ateliers de dessin et jeux interactifs. Ces moments de jeu visaient à développer leurs compétences motrices et sociales, mais aussi à cultiver l’esprit sportif et le sentiment d’appartenance communautaire. Fidèle à la pédagogie de la FSGT, le camp a montré que le sport populaire peut être un espace d’émancipation et d’égalité, où chaque enfant trouve sa place.


La participation de 8 animateur.ices du camp de réfugié·es de New Askar, longtemps absent des rassemblements nationaux pour des raisons sécuritaires, a constitué un moment fort. Iels ont pris une part active à l’organisation et à l’animation, illustrant la volonté collective de briser l’isolement imposé par l’occupation et de renforcer les liens entre les différentes collectivités.


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Mais l’impact du camp va bien au-delà des activités avec les enfants. Il a été un moment de respiration pour les animateur·rices, marqué par des visites à Bethléem, Battir et au camp d’Aïda, et par des échanges d’expériences et de pratiques. Les discussions collectives, notamment sur les contraintes matérielles, ont permis d’apprendre ensemble et de renforcer la cohésion du groupe. La rencontre avec les représentant·es de la FSGT, présent·es en mission en Palestine, a ajouté une dimension de dialogue international et de reconnaissance.


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Ce premier camp d’été organisé à Bethléem est ainsi une étape supplémentaire dans la construction d’un réseau palestinien d’animateur·rices engagé·es pour le « sport pour toutes et tous ». La coopération entre la municipalité de Bethléem et le camp de réfugié·es d’Aïda, essentielle à la réussite de l’événement, confirme la reconnaissance grandissante de ce projet. À travers le sport populaire, émancipateur et solidaire, se tisse peu à peu un maillage d’acteur·rices capable de faire vivre des pratiques collectives sur l’ensemble du territoire palestinien.


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