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FSGT

Jonglage, ultimate et biathlon : cinq jours de formation au camp d’Al-Amari

  • Mojahed Assi
  • il y a 6 jours
  • 2 min de lecture

Du 13 au 17 avril 2025, le camp de réfugiés d’Al-Amari, près de Ramallah, a accueilli un stage de formation dans le cadre du projet de coopération décentralisée entre la ville de Stains, le camp d’Al Amari et la FSGT. Ce stage, animé par deux formateur.ices de la FSGT, Jonathan Alves et Anne Trincal, marquait la fin d’un cycle de coopération entamé en 2022, et sera suivi d’un renouvellement prévu en septembre prochain.


Durant cinq après-midis consécutifs, 12 animateur.ices du camp ont pris part à une formation mêlant pratiques sportives, animations de terrain et réflexion collective. Chaque journée s’organisait autour de trois séquences : des animations sportives pour les enfants du camp, des temps de pratique personnelle pour les stagiaires, et des sessions théoriques en salle pour analyser et affiner les projets d’animation.


Les activités proposées étaient variées et accessibles : ultimate frisbee, biathlon coopératif combinant course et lancer, et ateliers de création collective mêlant jonglage, acrobatie et danse. Ces pratiques, choisies pour leur capacité à favoriser la participation, la mixité et l’inclusion, ont permis aux stagiaires de développer leurs compétences pédagogiques tout en prenant du plaisir dans l’expérimentation. L’approche utilisée s’inspirait du cadre pédagogique de la FSGT, notamment l’outil « Un projet, c’est un jeu d’équilibre », qui invite à penser les projets d’animation en tenant compte des publics, des ressources disponibles et des enjeux locaux.

Un des objectifs forts du stage était d’identifier des priorités d’action en fonction des réalités du camp. Les participant·es ont choisi de concentrer leur travail sur trois publics : les enfants, les personnes en situation de handicap et les femmes. Ces dernières, souvent difficiles à mobiliser dans le contexte du camp, ont été au cœur d’une animation spécifique organisée en fin de semaine, réunissant une vingtaine de participantes autour d’activités de création corporelle. En parallèle, d’autres stagiaires proposaient une animation d’ultimate pour les enfants.

Le stage s’est clôturé par une évaluation collective et individuelle des expériences vécues. Chaque participant·e a rédigé un bilan personnel et contribué à la formulation d’un projet d’animation à poursuivre au sein du camp. Au-delà des compétences acquises, cette semaine de formation a renforcé la dynamique locale autour d’un sport populaire et inclusif, capable de créer du lien, de redonner confiance et de faire émerger des espaces de liberté, d’expression et de solidarité, même dans un contexte marqué par l’occupation et l’instabilité.


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