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Sur le terrain en Palestine : promouvoir une éducation physique porteuse d’émancipation dans un contexte scolaire sous tension

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  • 4 oct.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 7 jours

Du 23 au 31 août 2025, deux membres du comité de pilotage du projet Palestine étaient accompagnés du co-président de la FSGT, Antonio Fonseca, pour une mission de suivi en Cisjordanie. L’objectif principal était de faire le bilan des projets en cours et d’échanger sur les perspectives de développement, en particulier pour améliorer la qualité de l’éducation physique et sportive, en lien étroit avec les ministères palestiniens. Cette mission a marqué un temps fort de la rentrée et permis de constater concrètement l’impact du projet sur le terrain.


Cette rentrée scolaire intervient dans un contexte particulièrement tendu : les écoles palestiniennes doivent composer avec la saisie par Israël d’une grande partie des impôts perçus pour le compte de l’Autorité palestinienne, ce qui entraîne des retards et des retenues sur les salaires des enseignants. Beaucoup de professeurs ne touchent qu’une partie de leur rémunération, et les écoles ne peuvent fonctionner que trois jours par semaine au lieu de cinq. Malgré ces difficultés, la volonté des autorités et des éducateurs de continuer à offrir une éducation de qualité reste intacte.


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La délégation a été reçue par les responsables du Ministère de l’Éducation, dont M. Sadeq Khudour, sous-secrétaire aux relations internationales, Dr. Suhair, directrice du département des qualifications, et M. Hamed, directeur du département des activités. Ces rencontres ont confirmé la volonté de poursuivre le développement d’une EPS de qualité dans tout le pays. Plusieurs initiatives concrètes ont été abordées : la formation continue des enseignants, la formation en école primaire, la création d’une charte nationale pour une EPS de qualité, l’organisation d’une journée nationale du sport scolaire et la mise en place d’académies de formation dans les 18 directorats.


Les échanges avec le Ministère de l’Enseignement supérieur, en présence du Dr. Basri Saleh, vice-ministre, et de Ayman Hodaly, coordinateur du projet de recherche universitaire, ont permis de consolider la coopération universitaire et de préparer le séminaire prévu en octobre à Nantes, réunissant universités françaises et palestiniennes pour poursuivre le partage d’expériences et bâtir de nouvelles perspectives.



La rencontre avec le Ministère des Sports, en présence du Ministre Islam Qadomi et de Mme Itidal, a constitué un moment clé de la mission. Elle a permis de mettre en place le certificat national d’animateur·ice Sport pour Toutes et Tous, mobilisant également le Ministère des collectivités palestiniennes. Ce dispositif représente un aboutissement majeur pour le projet, en offrant à la Palestine un vivier d’animateurs qualifiés et reconnus, tout en renforçant les perspectives de coopération.



Tout au long de la mission, les discussions ont porté sur le bilan de l’année écoulée et les perspectives pour la suite : la formation des enseignants prévue entre octobre et novembre, le lancement en ligne de la charte de qualité de l’EPS, le développement des académies de formation et la création d’un projet commun entre le Ministère de l’Éducation et le Ministère des Sports. Ces échanges ont été marqués par une énergie positive et une volonté forte, malgré un contexte palestinien complexe.


La mission a confirmé que l’amélioration de l’éducation physique et sportive reste un enjeu central pour l’avenir de l’enfance et de la jeunesse palestinienne. Elle illustre comment le projet FSGT contribue concrètement à renforcer les compétences des enseignants et animateurs, tout en offrant des perspectives durables dans un contexte difficile.

 

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