22 animatrices en formation à Aïda et Bethléem

Du 14 au 21 février 2025, un stage de formation s’est tenu au camp de réfugié·es d’Aïda dans le cadre du projet de coopération décentralisée entre Aida, Bethléem, Grenoble et Grigny. Deux formatrices de la FSGT, Nina Charlier et Anne Trincal, militantes bénévoles engagées de longue date dans le projet, ont mené cette mission aux côtés de deux animateur·rices de la ville de Grenoble. 2 animateur·rices de Grigny, initialement prévu·es, n’ont pas pu faire le déplacement.

Organisé en partenariat avec le Aida Youth Center, au cœur du camp de réfugié·es d’Aïda, ce stage de 5 jours a permis de former 22 animatrices d’Aïda et de Bethléem. D’abord prévu en octobre, il avait été reporté en raison des difficultés de déplacement. Une formation hybride s’était toutefois tenue à Aïda en novembre, permettant à 2 animateur·rices de Battir, après plusieurs années de participation aux stages de coopération décentralisée, de devenir formateur.ices en transmettant à leur tour leurs compétences aux animatrices d’Aïda et de Bethléem. Lors de cette nouvelle mission, leur présence a renforcé la continuité du projet et illustré l’objectif de construire des dynamiques locales autonomes et durables.

La formation, axée sur l’ultimate et l’athlétisme, s’est tenue quotidiennement de 9h à 15h. Pendant les quatre premiers jours, les formatrices ont transmis aux animatrices des principes pédagogiques et techniques en s’appuyant sur une approche par le jeu, favorisant une mise en activité rapide et l’inclusion de tou·tes les participant·es. Le dernier jour, lors du festival, les animatrices ont mis en pratique leurs acquis en encadrant des activités pour les enfants sous l’observation des formatrices.

Le cadre de cette formation revêt une symbolique forte. Le terrain d’entraînement jouxte le mur de séparation, rappelant en permanence les défis auxquels sont confronté·es les palestinien·nes. Malgré ce contexte difficile, la mission a mis en lumière la force du sport comme outil de résilience.